Discopathie lombaire

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Un mot sur la colonne vertébrale

La colonne vertébrale (ou rachis) est constituée de 24 vertèbres, empilées les unes sur les autres, et reliées entre elles par un disque intervertébral.

Chaque vertèbre lombaire possède dans à sa partie postérieure le canal rachidien par lequel passe l’ensemble des structures nerveuses.

A partir de la première vertèbre lombaire apparaît distinctement les racines nerveuses L1 jusqu’à S1 responsable des douleurs de “sciatique” que vous pouvez présenter. Les dégradations des différents éléments, disques, articulaires… peuvent être à l’origine de douleurs du rachis lombaire.

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Qu’est-ce que la discopathie lombaire ?

Le disque est la seule partie du corps humain à ne pas être vascularisé directement mais indirectement par les vertèbres adjacentes.

Il dégénère naturellement à partir de 25 à 30 ans, cette dégénérescence est lente et stable mais son évolution est fortement liée à la génétique et au tabagisme, moins en rapport avec le travail comme le port de charges lourdes ou les vibrations. La discopathie lombaire est très fréquente et souvent responsable de douleurs nocturnes et diurnes invalidantes.

Elle apparaît quand la zone d’union entre deux vertèbres s'abîme, le disque vertébral. Le disque va perdre en hauteur, se dessécher et perdre ses capacités d’amortisseur entraînant l’instabilité douloureuse classique.

Cette instabilité va générer de l'inflammation au niveau des vertèbres et des lombalgies. La discopathie peut toucher un ou plusieurs disques.

Au début de la pathologie discale, le disque va souvent présenter un simple bombement à sa partie postérieure, c’est la protrusion discale, qui peut se traduire par des lombalgies plus ou moins aiguës, parfois des sensations de blocage lombaire (lumbago).

Dans un premier temps seule la rééducation est efficace sur ces douleurs. Dans certaines conditions si la dégradation s’aggrave ou au décours d’un effort il peut apparaître une hernie discale à sa partie postérieure au contact des nerfs et provoquer une sciatique (L5-S1) ou une cruralgie (L2-L3-L4). Toutes les sciatiques ou cruralgies ne proviennent pas exclusivement d’une hernie discale et une hernie discale peut être totalement asymptomatique.

Quelle est l’évolution naturelle de ma pathologie ?

L’évolution clinique est variable, les douleurs peuvent se stabiliser, s’aggraver ou s’améliorer, le temps nécessaire peut se compter en mois ou en années.

En cas d’aggravation clinique, les douleurs peuvent vous limiter dans vos activités professionnelles ou personnelles. La discopathie ne guérit pas car le disque ne retrouve plus son état d’avant. Si l’évolution est lente et stable, les douleurs aiguës s’atténuent progressivement, laissant place à des douleurs chroniques, le disque se tasse fortement, il peut apparaître à plus long terme des phénomènes arthrosiques.

Les lombalgies chroniques en lien avec la discopathie peuvent se voir accompagnées de lombalgies aiguës (lumbago) en cas de faux mouvements ou d’efforts importants.

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Examens complémentaires

Le jour de votre consultation chez le spécialiste, il est nécessaire de bénéficier de différents examens d’imagerie afin de confirmer l’origine de vos douleurs et d’adapter la prise en charge en fonction de votre pathologie.

Ces différents examens vous seront montrés durant votre consultation afin que vous compreniez l’origine de vos douleurs et que vous visualisiez votre discopathie.

Examens

Permet d’étudier l’état osseux de votre colonne lombaire et permet en cas de contre indication à la réalisation d’une IRM de confirmer l’origine de vos douleurs. Le scanner est important pour confirmer la dégradation de votre disque.

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Permet de mettre en évidence les structures nerveuses, l’IRM confirme l’origine des douleurs avec la mise en évidence d’une maladie du disque et le niveau atteint concordant avec vos symptômes cliniques.

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Ces radiographies permettent d’étudier l’ensemble de votre colonne afin de proposer la prise en charge la plus adaptée possible.

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Avant tout intervention chirurgicale:

Certaines règles sont à respecter pour espérer les résultats les plus aboutis :

Ne pas hésiter à poser des questions au moindre doute, nous sommes là pour y répondre et vous rassurer.

  • Arrêt du tabac

    au moins deux semaines avant et après la chirurgie afin de diminuer le risque infectieux.

  • Équilibrer le diabète

    le cas échéant afin de diminuer le risque de complications postopératoires.

  • Apprendre les gestes de protection

    Apprendre les gestes de protection avant la chirurgie afin de bien les appliquer en postopératoire pour ne pas se blesser inutilement.

  • Bien observer les séances de kinésithérapie

    avant la chirurgie afin de renforcer les muscles des cervicales en prévision de la chirurgie.

  • Observer le traitement prescrit

    Observer le traitement prescrit de renutrition préopératoire par fer, vitamines et protéines afin de diminuer le risque infectieux en peropératoire et les douleurs en postopératoire.

Dans les suites de votre chirurgie un appel le lendemain de votre retour vous sera systématiquement passé par votre chirurgien pour prendre de vos nouvelles et répondre à vos questions.

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